Accueil

 





 

 

le Vendredi 4 Janvier à 17h

salle du CER

(à côté de l'annexe) à Besançon.

 

Témoignage de Mme Jacqueline TEYSSIER déportée à Auschwitz

>  


 

 

>

 

La direction SNCF  menace les futures mamans !


Croire acquise la liberté des femmes serait une fatale erreur, tant elles sont encore, partout dans le monde, victimes d’injustices et de violences de tous ordres.

Dans le projet de RH 963 (Aptitudes physique et psychologique-Sécurité ferroviaire),
assimilant la grossesse à une maladie, la direction se permet d’écrire au point 4 du 1er
chapitre: «après congé maternité l’employeur peut, s’il l’estime nécessaire, demander
la vérification de l'aptitude physique d'un agent affecté aux tâches essentielles pour la
sécurité autres que la conduite». Le DET peut donc envoyer la cheminote venant
d'accoucher à la visite d'aptitude, dont la CGT a dénoncé à maintes reprises les travers
et dysfonctionnements. Non contente d’avoir mis en place, avec l’appui de la Fédération SUD-Rail, la médecine d’aptitude couperet, Puis dans un deuxième temps, de sabrer le suivi médical des cheminots en cassant la médecine du travail,

La direction SNCF menace désormais les cheminotes exerçant une fonction de
sécurité en attribuant aux Directeurs d’établissement le pouvoir d’exiger une visite
d’aptitude après le congé maternité!
Pour les conductrices c’est encore pire puisque c’est le renouvellement de l’aptitude
physique qui pourrait être exigé, selon la volonté du DET. Ces derniers étant adoubés
par la direction du titre de «gynécologue obstétricien émérite»!

La direction SNCF étant toujours calée sur la feuille de route du précédent
gouvernement, cette menace s’accompagne des attaques perpétrées par Sarkozy sur
les salariés et la protection de leur santé par un dé tricotage du Code du travail.

Le décret 2012-135 du 30 Janvier 2012 retire ainsi une grande partie de la protection
initialement prévue envers le travailleur, et singulièrement en ce qui concerne la femme
enceinte ou la jeune mère. Ainsi, les agents en SMR (Surveillance Médicale Renforcée),
auront une visite médicale du travail tous les 2 ans seulement au lieu d’être annuelle, ce
qui peut conduire à ne pas pratiquer de prévention envers la femme enceinte. Le
nombre de SMR est singulièrement réduit excluant, en particulier, les mères pendant les
six mois qui suivent leur accouchement et pendant la durée de leur allaitement.

Le gouvernement précédent, à la demande des patrons et de certains syndicats, est
donc passé d’une logique de prévention et de protection des salariés, à une vision
binaire apte/inapte qui utilise le salarié jusqu’à ce qu’il soit «cassé»!

Pour la CGT il n’y aucun doute, la direction SNCF veut aller encore plus loin que le
législateur précédent, en n’offrant à la cheminote enceinte pour toutes perspectives à
l’issue de son congé maternité que le risque de se retrouver inapte sécurité!

Mais la direction se méprend en confondant, à dessein, visite du travail de reprise
(médecin du travail) et visite d’aptitude (cabinet d’aptitude); aptitude au poste de
travail et aptitude à la fonction de sécurité:


La CGT ne laissera pas faire!


Pour nous, à la lecture des articles R 4624-21-22-23 du Code du travail, l’analyse est bien
différente de celle que veut dicter la direction dans les projets de RH 963 pour toutes les
cheminotes exerçant une fonction de sécurité, et de TT 0035 en ce qui concerne les
conductrices. Le législateur prévoit surtout une adaptation du poste et éventuellement
une anticipation de cette adaptation avec une visite de pré reprise chez le médecin
du travail. En aucun cas l’état physique de la femme sortant de congé maternité (s’il
n’est pas pathologique), ne peut être avancé comme cause d’une perte d’aptitude
au sens de la licence de conducteur de train ou de l’arrêté d’aptitude de 2003 pour les
autres fonctions de sécurité. D’ailleurs, le texte européen concernant la licence de
conducteur exclut les grossesses normales du champ de retrait temporaire à l’emploi
de conducteur.
Toutes les juridictions tendent à protéger la salariée pendant sa maternité, sauf la
réglementation que la direction SNCF veut imposer.

La CGT revendique:

Une visite chez le médecin du travail dès la déclaration de grossesse. Nous
conseillons aux cheminotes de déclarer leur grossesse, sur le plan professionnel, en
premier lieu au médecin du travail.

Le suivi régulier par le médecin du travail, (déclaration, suivi, visite de reprise,...)

Des postes adaptés pendant la grossesse si la pénibilité du métier exercé par la
cheminote le nécessite,

La cheminote enceinte doit être protégée pendant et à l’issue de sa grossesse, son
retour à son métier après le congé maternité doit être garanti. Cela doit être vécu
par la cheminote et perçu par tous comme un droit absolu et donc une priorité, et
pas une « faveur » accordée aux femmes. Si nécessaire, une formation doit être
dispensée par l'encadrement et sans constat «ou examen inquisiteur». La durée de
cette formation doit être adaptée à celle du retrait à la fonction de sécurité.

Retrait de la possibilité par le DET d’exiger une visite d’aptitude après
l’accouchement,

Amélioration des droits à la retraite pour les mères. En effet les réformes de 2007, 2008
et 2010 ont produit un nivellement par le bas impactant particulièrement les cheminotes.

Certains ont voulu la mise en place de la visite d’aptitude, d’autres accompagnent la casse de la médecine du travail, à la CGT nous avons choisi de lutter!
Déjà nous avons alerté les ministres concernés et établi une consigne syndicale. Nous allons mettre sous surveillance la table ronde sur la mise en place de l’aptitude




 

 

 

 

 


 

 

Préavis de grève national unitaire

(CGT, UNSA, SUD-Rail, CFDT) 


couvrant la période

 

du MERCREDI 24 OCTOBRE 2012

à 19H

au VENDREDI 26 OCTOBRE 2012

à 8H.

PENSEZ AUX D2I !

 

AG 10H00 Cour du SERNAM

 

 

 


 

Bonjour à tous,

 

Dans le cadre des conclusions des Assises du Ferroviaire, la CGT n’entend pas se satisfaire d’orientations inscrites dans la libéralisation, la déréglementation et la concurrence. Il est nécessaire de mettre en place une réelle politique multimodale qui favorise le rail en s’appuyant sur la grande entreprise publique qu’est la SNCF ; ceci est dans l’intérêt de tous, des cheminots comme des populations.

C’est sur ces fondements que le syndicat CGT du site ferroviaire de Besançon a décidé d'organiser un débat dans le cadre des États Généraux du Service Public Ferroviaire.

Ce débat se tiendra le mardi 18 septembre Salle UAICF (gare de Besançon) à 18h.

Alors que débute la renégociation de la convention d’exploitation TER Franche-Comté, le débat composé des principaux acteurs politiques et économiques (le Conseil régional sera représenté par Mr. Alain FOUSSERET, Vice‐président en charge des transports), des usagers, des associations, partira sur les potentialités du développement des transports de marchandises et voyageurs, du transfert modal réalisable…

Vous comprendrez que votre présence à cette initiative est indispensable pour alimenter et enrichir les débats.


WEEK END CHEMINOTS/ES  -35ans  A LOD       lods.pdf

 


 


JOUR DE CARENCE SUSPENDU !


Reçue en bilatérale par le Président de la SNCF, la Fédération CGT des cheminots est intervenue à nouveau pour dénoncer l’instauration d’un jour de carence par le gouvernement Sarkosy.
Appliquée à la SNCF, cette mesure injuste s’ajoutait à la retenue du ¼ de solde pour les quatre premiers jours d’un arrêt maladie (art.3 – chapitre 12 du statut).Pour la Fédération CGT des cheminots, c’est la double peine et il ne saurait être question de considérer que la journée de carence s’impose en complément des dispositions statutaires.
LA CGT ENFIN ENTENDUE !
Devant notre argumentation et après les changements intervenus dans le pays, la direction générale de la SNCF décide de suspendre l’application du jour de carence pour les cheminots.
La persévérance et l’action de la CGT ont fini par payer !
A l’appel de la CGT,la mobilisation des cheminots le 14 juin prochain dans les établissements sur l’emploi, les salaires, le Fret, et le Service Public doit s’amplifier !
Gagner, c’est possible !


 

Compte-rendu de la délégation CGT de la rencontre du 29 mai 2012 avec le Premier Ministre Jean-Marc AYRAULT accompagné de Michel SAPIN, Marisol TOURAINE, Marylise LEBRANCHU et Arnaud MONTEBOURG

 

 

 

Jean-Marc AYRAULT a introduit la rencontre en donnant les grands objectifs politiques, économiques et sociaux de ce nouveau gouvernement concernant le nécessaire redressement du pays, la croissance, le progrès social mais aussi une autre dimension à donner à la démocratie, particulièrement à la démocratie sociale. Il a précisé le calendrier (conférence de méthode et conférence sociale). Tout en respectant l’indépendance des partenaires sociaux, il propose de préciser les questions sociales qui relèvent de la concertation (décret retraite, SMIC) celles qui relèvent de la négociation et d’autres qui pourraient être traitées dans une cadre tripartite gouvernement-patronat-syndicats (protection sociale, avenir des retraites…). Il nous invite à faire des propositions tant sur les contenus que sur le calendrier. Il a abordé les sujets urgents des plans sociaux dans les entreprises et des suppressions d’emplois qu’il souhaite traiter situation par situation au regard de la réalité de chaque entreprise.

 

Bernard THIBAULT a redonné les principales préoccupations et propositions de la CGT. Il a commencé par qualifier le nouveau contexte politique dans lequel nous nous trouvons en précisant une certaine satisfaction mais a aussi exprimé les fortes impatiences du monde du travail.

La crise économique et sociale est toujours d’actualité et nécessite de commencer par en faire un vrai diagnostic et une juste analyse sur son origine et ses causes profondes. Ce qui amène le débat sur le travail, sa reconnaissance, sa revalorisation et donc ne pas considérer que le coût du travail est responsable du chômage.

Il a qualifié la politique menée par le précédent gouvernement et les conséquences sociales ce qui nécessite de mettre à plat les politiques publiques (politique fiscale, aides publiques, politique de l’emploi, investissement dans le développement économique…) et donc rompre avec les préconisations du MEDEF.

 Une nouvelle marge de manœuvre  doit être donnée à la démocratie sociale même si le gouvernement n’a pas toutes les manettes. Des questions doivent être traitées à ce sujet :

  1. Représentativité des organisations patronales.
  2. Démocratie sociale : Autonomie des partenaires sociaux. Attention à ne pas considérer que tout doit se négocier avec le patronat. Les élus de la Nation ont leur rôle à jouer, l’exemple de l’application de l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes a été mis en avant. Les textes existent, la négociation a été menée. Comment l’Etat les fait-il appliquer ?
  3. Moyens et droits syndicaux : droits d’intervention dans les entreprises, droit interprofessionnel, droit syndical, loi d’amnistie pour les condamnations liées à des faits syndicaux.

Concernant le dossier emploi, nos revendications et propositions ont été rappelées en lien avec la situation du secteur industriel : quelles interventions et mesures concernant les plans sociaux (une première liste des PSE recensés par la CGT a été remise à Jean-Marc AYRAULT et Arnaud MONTEBOURG), rupture conventionnelle, sécurité sociale professionnelle, situation de Pôle emploi.

Concernant les salaires, la revendication du SMIC à 1700 euros brut a été réaffirmée ainsi que le besoin de mécanismes plus contraignants pour l’imposer dans les branches et les entreprises, notamment les plus petites. Tous les autres sujets salaires ont été cités, les grilles de salaires, l’égalité Femmes/Hommes, les heures supplémentaires défiscalisées et les salaires dans la Fonction publique.

Concernant les retraites, le décret annoncé qui élargit la possibilité du départ à 60 ans pour ceux qui ont commencé à travailler à 18 ans et cotisé 41 annuités est en concertation. Un premier rendez-vous est prévu le 30 mai. Bernard THIBAULT a qualifié cette première mesure comme un événement en France mais aussi en Europe. Nous avons traité de la question de l’AER (38 200 allocataires concernés en 2011). Le dossier retraite devra être à l’ordre du jour du calendrier des dossiers sociaux à traiter d’ici la fin de l’année.

Après interpellation de Bernard THIBAULT sur les recalculés, le Premier Ministre a indiqué que Marisol TOURAINE était chargé du suivi de ce dossier.

D’autres sujets ont été listés dans cette rencontre : la RGPP, le service public et le dossier de la décentralisation avec les conséquences sur le dialogue social territorial, la protection sociale et l’accès à la santé, le besoin d’un rendez-vous pour aborder sérieusement les questions économiques et de financement, la mise à plat des aides publiques, ou encore le logement, le transport avec plus précisément la participation des employeurs, la situation des travailleurs sans papiers (une lettre au Premier Ministre signée par 12 organisations lui a été remise), etc.

Un court échange a eu lieu avec Jean-Marc AYRAULT et les ministres présents. Le calendrier a été reprécisé :

  • Conférence de méthode le mardi 5 juin en présence des organisations syndicales de salariés et patronales,
  • Conférence sociale, avant le 14 juillet, ouverte par François HOLLANDE dont le déroulement, les thèmes et les participants restent à définir.

Il nous faut donc définir notre positionnement et nos propositions sur ces 2 rendez-vous.

 



[i] Délégation CGT : Bernard THIBAULT, Nadine PRIGENT, Marie-Laurence BERTRAND, Mohammed OUSSEDIK et Eric AUBIN

 


 

 

 

Le plan social se dévoile !

 

 

Ce GT sur l’emploi au commercial voyageur s’est tenu suite aux demandes de la CGT, pour exiger les données précises de l’impact sur les effectifs du plan « Vision 2015 ».

 

 

Malheureusement, les estimations cachées par la Direction confirment les craintes exprimées par la CGT depuis le début du processus de GT engagé depuis près d’un an par les branches voyageurs sur « vision 2015 ».

 

Il s’agit d’un véritable plan social et non d’une simple adaptation quantitative du dimensionnement du réseau physique de la vente !

 

En d’autres termes, uniquement sur le périmètre de SNCF Voyages, ce sont près de 750 agents qui vont être supprimés sur la période 2012/2014, 2 cheminots sur 10 de cette branche vont disparaître !

 

Les motifs évoqués sont la baisse significative de l’utilisation par les usagers des canaux de distribution humanisée.

 

Pour la CGT, aujourd’hui, les voyageurs n’ont plus le choix d’utiliser le système de vente qu’ils désirent. Les files d’attente, notamment dans les grandes gares sont interminables, de nombreux guichets sont fermés ou ont une amplitude d’ouverture réduite et inadaptée aux besoins des usagers, des tarifs sont accessibles exclusivement sur Internet, les titres SNCF Voyages ne sont plus vendus sur la majorité des gares Franciliennes, des prestations TER sont distribuées par une filiale, etc. La Direction impose donc aux usagers les canaux de distribution automatisée pour supprimer les emplois à la vente, télévente et back offices.

C’est donc essentiellement la politique commerciale déclinée par les directions voyageurs qui organise le déclin de la distribution voyageur humanisée et non une quelconque évolution de consommation des voyageurs. Cette baisse de la vente physique résulte clairement d’orientations orchestrées pour réaliser de véritables saignées sur l’emploi.

 

Bien évidemment, les évolutions technologiques et comportementales doivent être prises en considération, mais pour la CGT, il ne faut pas imposer aux usagers ces mutations d’autorité ou par des méthodes indignes d’un service public. A ce titre, les voyageurs doivent avoir accès à l’ensemble des prestations sur tous les canaux de distribution.

 

Pour la CGT, les groupes de travail doivent être de nature à instaurer un niveau de dialogue permettant une évolution dans le contenu d’un projet dans le sens de l’intérêt des usagers et des cheminots. Or, force est de constater que la Direction opte pour le monologue ! Ces mal nommés GT sur « Vision 2015 » devraient être rebaptisés « Cécité 2015 » ou « Surdité 2015 », tant nos dirigeants refusent de prendre en compte les propositions de la CGT. L’évolution des technologies ainsi que les besoins des usagers, la multi modalité doivent permettre de renforcer le rôle et la présence des vendeurs, mais en mesurant l’activité de ces agents par d’autres indicateurs que le ratio Dépenses/Recettes.

 



Le 1er mai n’appartient qu’aux travailleurs/ses !


Une vulgate bien établie fait remonter les origines du 1er mai aux évènements de Chicago
en 1886 où la grève des ouvriers américains pour la journée de huit heures se termine   dans un bain de sang. Certes, si cette parenté n’est pas entièrement dénuée de tout
fondement, elle n’est pas tout à fait exacte, car elle masque, en réalité, la place
éminente qu’occupe le mouvement ouvrier français dans la genèse de cette histoire.
C’est en juillet 1889, et certainement dans l’espoir d’apporter un utile contrepoint
prolétarien aux célébrations du centenaire de la Révolution française, que le mouvement
socialiste international décide de se donner rendez-vous à Paris. Organisé à l’initiative de
guesdistes, de blanquistes et de la tendance Vaillant de la Fédération nationale des
syndicats, le Congrès international socialiste rassemble, dans « la salle des Fantaisies
parisiennes », du 14 au 21 juillet 1889, 377 délégués venus du monde entier.
C’est au cours de ce Congrès que va naître réellement la journée internationale des
travailleurs. Le 20 juillet 1889, sur proposition de Raymond Lavigne, alors secrétaire de la
Fédération nationale des syndicats, les délégués adoptèrent à l’unanimité une résolution
appelant les travailleurs à organiser « une grande manifestation internationale à date
fixe, de manière que, dans tous les pays et dans toutes les villes à la fois, le même jour
convenu, les travailleurs mettent en demeurent de réduire légalement à huit heures la
journée de travail ». Au cours des débats, la date retenue fut fixée au 1er Mai, en
référence à la décision prise en 1888 par l’American Federation of Labor lors de son
Congrès de St. Louis, de faire du 1er Mai 1890 un temps fort de lutte pour la journée de
huit heures.
1890
Les premières manifestations du 1er Mai eurent lieu pour la première fois en 1890.
D’emblée la dimension internationale des mobilisations, aux formes diverses et d’ampleur
inégale, frappent les esprits. L’objectif central reste la journée de huit heures, mais
d’autres thèmes revendicatifs émergent selon les contextes nationaux. Quoiqu’il en soit, le
caractère universel et la force des mobilisations donnent un retentissement considérable à
cet évènement.
1891
Le deuxième 1er Mai devait être tragiquement endeuillé par ce qui se passa à Fourmies où
tombèrent les premiers martyrs de la journée internationale des travailleurs. La troupe
présente tire sur la foule rassemblée. Le bilan est lourd : dix morts et plusieurs dizaines de
blessés. L’indignation provoquée par ce massacre traverse aussitôt le pays et dépasse les
frontières. Sans nul doute, ce drame contribua à donner à cette journée une nouvelle
dimension de lutte, de solidarité et de générosité ouvrières. 

1906
À la fin du XIXe siècle, l’enthousiasme initial tend à s’estomper. C’est la CGT, inspirée par
le grand projet de la grève générale et par le désir de paix entre les nations, qui réactive
les mobilisations. Ce désir de « prendre la rue » culmine à l’occasion du 1er Mai 1906 qui
fut certainement la plus grande manifestation organisée par la jeune CGT en faveur des
huit heures.
1919
L’expérience révolutionnaire qui se joue à l’Est concentre tous les regards et encourage
toutes les audaces, une dynamique révolutionnaire se déploie à nouveau. Pour contrer son
extension, le gouvernement de Georges Clemenceau présente le 8 avril un projet de loi sur
la journée de huit heures. Il est voté à l’unanimité par la Chambre le 17 avril, et ratifié le
23 par le Sénat. Le 1er Mai sera cette année d’une ampleur considérable, les grèves sont
massives et les cortèges impressionnent.
1936
Face au péril fasciste, une puissante vague unitaire déferle sur le pays, elle se concrétise
au sommet par la création d’un Comité national de rassemblement populaire au lendemain
du 14 juillet 1935. Cette contagion unitaire gagne le mouvement syndical, et le Congrès de
Toulouse, du 2 au 6 mars 1936, met fin à quinze années de divisions syndicales.

Le 1er Mai 1936 sera le cadre d’arrêts massifs du travail et de puissantes manifestations qui annoncent les grèves généralisées avec occupation des usines qui se produisent dans les semaines qui vont suivre.
1941
C’est pendant l’occupation allemande, les 12 et 24 avril 1941, que les responsables de
l’État français décident, à l’image de ce qui a été pratiqué dans l’Allemagne nazie ou en
Espagne franquiste, d’institutionnaliser le 1er Mai pour en subvertir le sens originel.
Dorénavant, cette journée est officiellement désignée comme la Fête du Travail et de la
Concorde sociale et elle devient chômée. Tout est fait à cette occasion pour vider le
1er Mai de sa substance révolutionnaire et pour le rattacher aux vieilles coutumes paganoreligieuses.Sur le plan symbolique le muguet refoule l’églantine.
La Libération
Au lendemain de l’écrasement du nazisme et du militarisme japonais, le 1er Mai est
universellement célébré. En France, dès 1946, il se place sous le double signe de l’action
revendicative et de la bataille pour le redressement national.Depuis 1947, le 1er Mai est un jour férié, obligatoirement chômé et payé.
1968
Après près de quinze ans d’interdiction de défiler à Paris, la CGT décide pour le 1er Mai de
reconquérir les rues de Paris en lançant un appel à manifester de la République à la
Bastille. Ce jour-là, près de cent mille travailleurs défilent dans les rues faisant la
démonstration que les conditions sociales de l’explosion à venir étaient réunies.
Des années 1980 jusqu’à aujourd’hui
Dans les années 1980, un certain nombre d’acteurs non syndicaux (réfugiés, immigrés,
etc.) s’approprient cette journée. À partir de 1988, le Front national s’en empare, plaçant
Jeanne d’Arc au coeur de ses célébrations. On se souviendra également du 1er Mai 2002
marqué par la marée humaine défilant dans les rues sur l'ensemble du territoire français
suite à la qualification de Jean-Marie Le Pen au second tour de l’élection présidentielle. 

 


https://static.onlc.eu/cgt-cheminot-bnNDD/optimised/133499580526.jpg

Pour des raisons d'organisation, nous vous remercions de vous inscrire avant le 18/05/12 auprès de :

 

Jean Gabriel FRELIN

Secrétaire à la Communication

06 87 97 97 74

communicationbn.25@gmail.com

 


 

 

 

 

MANIF DU 1 MAI 2012

Non à l'austérité !

exigeons un vrai partage des richesses

NI COUPABLES  -  NI RESPONSABLES

 

 

Une vaste campagne de culpabilisation se développe en France comme partout en Europe, les salariés s’entendent dire qu’ils coûtent trop chers, qu’il faut pour cela remettre en cause :

 La durée légale du travail

  Le contrat de travail

 L’âge de départ à la retraite

  Les Conventions Collectives

  Les procédures de licenciement

  Le salaire minimum

  Le droit de grève

  Les services Publics

  La protection sociale

 

Tout doit passer à la moulinette de la "Compétitivité"

Toutes les organisations professionnelles et départementales de la C.G.T.

appellent les salariés à se mobiliser dans l’unité syndicale la plus large,

et à participer à la manifestation qui aura lieu

A 10H30

PLACE DE LA REVOLUTION A BESANCON

 

 


Chers camarades,

 

 

 

Dans ces moments difficiles, prenons le temps de nous ressourcer entre Camarades avec  le dîner fraternel que propose notre Union Locale le :

 

Lundi 30 Avril 2012 à 19h30
au self de la sécu (2 rue Denis Papin)
En effet l'UL vous propose un dîner spectacle, avec la troupe de théâtre ARTI (spectacle offert gratuitement.)
Nous avons veillé au pouvoir d'achat de tous pas comme  S.......Y
Apéritif offert
Repas au tarif de 10 euros pour les adultes et 6 euros pour les enfants de moins de 10 ans.
Inscriptions effectives dès réception du règlement.
 
Nous comptons sur ta présence pour donner du relief au joli nom de camarade...

 

 

 


Agents de propreté du Grand Lyon

Le maire doit négocier !

 

Alors que les éboueurs et conducteurs de la collecte des ordures ménagère du Grand Lyon, à l’appel de leurs syndicats ( CGT, FNAF/CFTC, FO, CFDT, FA/FPT, UNSA et UGICT/CGT) entament leur 3ème semaine de grève, aucune négociation sur la question centrale du service public n’est ouverte.

Au 15ème jour, la grève a été reconduite sur l’ensemble des sites dans l’unité syndicale. Les salariés sont en grève pour exiger :
- Le retrait du projet de privatisation de la Collecte des Ordures Ménagères du Grand Lyon,
- Le maintien en régie des rondes de collecte qui le sont actuellement sur Lyon et Villeurbanne,
- L’amélioration des conditions de travail et le respect de leur dignité.

Plutôt que d’accepter la prise en compte des légitimes revendications des personnels, l’exécutif et le président du Grand Lyon préfèrent utiliser les moyens prisés par le Medef pour tenter de briser la grève.
Ils font appel à des personnels intérimaires pour ramasser les poubelles de Lyon et Villeurbanne par des entreprises privées et multiplient les pressions sur les personnels grévistes (présence d’huissiers, de la hiérarchie, procédures au tribunal de grande instance pour « entrave à la liberté du travail  »…). Avec l’intersyndicale et la CGT 69, la fédération CGT des Services Publics exige "le respect du droit de grève et la prise en compte des revendications. Elle réaffirme son soutien aux personnels du Grand Lyon et à leurs syndicats en lutte pour le service public. La Fédération renouvelle son appel à la solidarité financière avec les grévistes (chèques à adresser à l’ordre de la Fédération, en mentionnant au dos « Solidarité grève des éboueurs du Grand Lyon »)."


Elle appelle ses syndicats à la participation la plus large possible à la manifestation prévue mercredi 28 mars à partir de 11h devant l’Hôtel de Ville de Lyon(place de la Comédie, 1er arrondissement), pour soutenir la lutte des éboueurs et la grève


 

 

 

 


 

« ASSISES DU FERROVIAIRE LES CONSEQUENCE POUR LES CHEMINOT/TES »

Vous découvrirez que si les cheminots/tes ne réagissent pas et continuent à fermer les yeux :

-Votre statut ainsi que votre réglementation du travail vont disparaitre.

-Les notations 2012 seront  certainement les dernières de votre carrière.

-Vous ne profiterez plus de la caisse de prévoyance et par conséquence de votre retraite.

-L’entreprise a pour projet de fermer 11000 km de lignes dites « non rentables »soit 1/3 du réseau français.

 

 

ASSISES DU FERROVIAIRE

Des préconisations qui nécessitent l’action !

 

La ministre Nathalie Kosciusko Morizet a exprimé publiquement les positions gouvernementales à partir des préconisations présentées lors de la plénière conclusive des assises du ferroviaire. Pour la Fédération CGT des cheminots, ces annonces constituent des attaques graves contre l’entreprise publique, le service public SNCF et le statut des cheminots.

Le système ferroviaire souffre d’un manque chronique de moyens financiers depuis de nombreuses années, d’une multiplication des acteurs (SNCF, RFF, EPSF, ARAF, DCF, Gares et Connexions) qui amoindrie l’efficacité du service public SNCF, et tourne le dos à la réponse aux besoins de transport tant pour les voyageurs que pour les marchandises.

Les préconisations issues des assises envisagent de réformer le système ferroviaire pour une expérimentation de l’ouverture à la concurrence dès 2014 pour les TET et TER, en démantelant l’EPIC SNCF sous prétexte de réunification de l’infrastructure par la création d’une holding composée d’une kyrielle de filiales. Au travers d’une nouvelle étape dans la décentralisation, de graves menaces ont été formulées sur l’unicité du réseau avec l’avenir de 9000 kms de lignes qualifiées de non rentables.

Pour atteindre cet objectif funeste, le gouvernement envisage de légiférer, avant le 22 février 2012 fin de la session parlementaire, et d’ouvrir des négociations sur un abaissement des conditions sociales visant, dans un premier temps, la réglementation du travail pour favoriser l’ouverture à la concurrence.

Pour la CGT, il y a urgence à assainir financièrement le système ferroviaire. L’Etat doit assurer son désendettement et la régénération du réseau. La CGT propose le retour à l’unicité du système ferroviaire au sein de la SNCF par l’abrogation des textes législatifs ayant crée RFF et la DCF. Les technocrates libéraux ont stigmatisé les cheminots sous l’angle de leur statut. Cette manoeuvre gouvernementale vise à faire passer les cheminots pour de privilégiés dans une stratégie d’opposition des salariés.

Le statut des cheminots n’est pas un privilège, il est le garant d’un service public ferroviaire de qualité alliant sécurité et réponse aux besoins de la Nation 365 jours par an et 24H/24H.

Pour la CGT, la continuité de service et la sécurité ferroviaire sont l’alpha et l’oméga du statut des cheminots. Les règles statutaires à la SNCF, dont fait partie notre réglementation du travail, garantissent plus qu’une condition sociale, elles sont les barrières de protection du niveau de sécurité des personnes et des circulations ainsi que de la qualité du service public.

La préservation du statut des cheminots et le développement de l’EPIC SNCF sont des enjeux pour l’ensemble du monde ferroviaire. La Fédération CGT des Cheminots convoque une interfédérale aujourd’hui à 17h00 pour analyser les annonces faites et réfléchir aux suites revendicatives à impulser dans l’unité la plus large.

Posté le 16/12/2011

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

     

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Supprimer les publicités sur ce site pendant 1 an